Retour sur les journées des jeunes américanistes 2023

Journées des jeunes américanistes 2023

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© K.Pacheco (IFEA)

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© K.Pacheco (IFEA)

Organisé par l'IFEA, la Casa de Velázquez ainsi que par le Centre d’études mexicaines et centraméricaines (CEMCA, México) et l’Institut des Amériques (IdA), ce rendez-vous annuel vise à renforcer la coopération interinstitutionnelle et le dialogue scientifique entre jeunes chercheur.se.s en sciences sociales, humaines et archéologie travaillant sur différents espaces et périodes des Amériques. Pour cette édition, quatre jeunes chercheuses constituaient le comité d’organisation : Sharie Neira (doctorante de l’Université Paris-Cité et coordinatrice du Pôle Andin IDA à l’IFEA), Manon Deguet (volontaire internationale à l’IFEA), Charlotte Ortiz (doctorante EHEHI Casa de Velázquez- CLEA Paris Sorbonne Lettres Université) et Laura Fléty (post-doctorante Casa de Velázquez, Mondes américains EHESS).

Dans un contexte post-pandémie, les JJA 2023 ont porté sur la notion de « dynamiques de populations » traitant des facteurs liés à l’augmentation, la stabilité et la réduction des populations dans l’histoire. Les intervenant.e.s ont analysé les adaptations et résistances de populations américaines à leurs milieux, en se demandant si ceux-ci déterminent des modes de survie, de déplacement et d’occupation du territoire. Ce thème, embrassant l’époque préhispanique à l’actualité, a permis de réintégrer l’archéologie, absente des précédentes éditions.

Une trentaine de chercheur.se.s (sélectionné.e.s sur plus de 80 candidatures) originaires d’Argentine, du Chili, d’Equateur, d’Espagne, de France, du Mexique et du Pérou ont participé à l’événement à Lima et Madrid. Tou.te.s ont pu échanger par visioconférence lors de la conférence d’ouverture de l’archéologue Catherine Lara (IFEA) sur l’étude des migrations à partir de la céramique Aénts Chicham (Haute Amazonie d’Equateur), de deux tables rondes en archéologie, histoire et sociologie, et de la conférence de fermeture de la sociologue Anna Perraudin (CNRS, CITERES) sur les migrations des populations indigènes mexicaines vers Mexico et les États-Unis.

A Lima, trois tables rondes supplémentaires, mêlant littérature, anthropologie, histoire, géographie et études de genre ont été organisées. Les conférencier.e.s ont également participé à une sortie de terrain menée par le jeune chercheur Johnatan Vega Slee (FLACSO) sur les inégalités urbaines entre les quartiers de Barranco, Miraflores et Surquillo. L’événement s’est clôturé par une présentation de l’histoire de la communauté shipibo-konibo de Cantagallo à Lima et un atelier de peinture murale dirigé par les artistes shipibas Sadith Silvano et Cordelia Sanchez.